Village hainuyer situé à 22 km à l'ouest sud ouest de Mons, à 4 km d'Hensies
et 10 km de Dour,
latitude 50°14', longitude 3°24',
altitude 32,33m (seuil de la porte de la maison communale),
superficie de 21,22 ha.
Situé au confluent des deux Honnelles, une ancienne chaussée romaine passe
sur son territoire; on y a découvert des vestiges gallo-romains (monnaies, tuiles). Parmi les
anciennes appellations, on trouve Caprinium (902), Cavrem (982) et ensuite Chiuvrain, Chiévrain,
Kiévraing, Kiéverain, Kiévereng, Kévreng, Quévrain et Quiévrain.
La seigneurie de Quiévrain, qui comprenait aussi Hensies et Baisieux, relevait du comté de Hainaut. Elle appartint d'abord à la famille de Hainaut, puis passa à celles d'Aspremont, de Lalaing, de Penthière, de Châtillon, de Croy et enfin aux d'Arenberg qui la conservèrent jusqu'à la fin de l'Ancien Régime. Le seigneur de Quiévrain jouissait du droit de haute, moyenne et basse justice. Un pilori y avait été érigé. Le premier seigneur connu est Waulcher de Quiévrain qui figure dans les actes d'asservissements de 1067 à 1086.
Le chapitre métropolitain de Cambrai était collateur à Quiévrain. Il partageait les dîmes avec les abbayes de Saint-Ghislain et de Crespin.
Quiévrain fut relié aux principales villes voisines par plusieurs modes de communications. La route de Mons à Valenciennes (deuxième moitié du XVIIIème), l'axe ferroviaire Bruxelles Paris par Mons et Valenciennes (1842), ligne vicinale vers Valenciennes (fin XIXème).
Ce réseau permit à Quiévrain d'occuper une place importante dans l'économie
régionale.
Plusieurs industries virent le jour : sucreries, fabriques de chicorée, fonderie de fer, briqueteries,
savonneries, ...
La position de Quiévrain en tant que commune frontalière permit un développement
commercial important et notamment celui du tabac.
1801 | 1846 | 1910 | 1961 | 1976 |
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893 | 2644 | 4953 | 5597 | 5600 |