Village hainuyer situé à 13,5 km au nord ouest de Mons, latitude 50°29', longitude 3°47', altitude 60,38m (pied de l'église), superficie 290 ha.
On y a retrouvé sur son territoire des monnaies impériales romaines d'or et d'argent d'Antonin le Pieux (IIème siècle) et des tombeaux francs, à la limite de Baudour.
Parmi les graphies anciennes, on relève Villeroth , 1119; Villerot , 1211; Vilerot , 1262.
Au début du XIIIème, Villerot appartint à Gérard de Ville,
vassal de Wautier de Fontaine, seigneur de Boussu. Suite aux alliances successives, Villerot
passa aux Berlaymont, Luxembourg, Lalaing et enfin aux Ligne qui conservèrent la
seigneurie jusqu'à la fin de L'Ancien Régime.
L'autel fut offert à l'abbaye de Saint-Ghislain en 1110 par Odon, évêque
de Cambrai. Il dépendait auparavant de la paroisse de Baudour qui y percevait aussi
les dîmes.
Depuis le milieu du XIIème, les habitants de Villerot ont obtenu du Seigneur de
Baudour différents droits : faire paître les vaches, chevaux, moutons sur les terres de
sa juridiction; couper de l'herbe, ramasser du bois mort dans le bois. Des conflits entre
les habitants de Villerot et de Baudour virent ainsi le jour. Il fallut attendre 1851 pour
qu'une transaction mette terme au conflit, la commune de Villerot cédant ses droits à
celle de Baudour contre rétribution.
Ce village est essentiellement à vocation agricole.
Dans la seconde moitié
du XIXème, des habitants trouvèrent de l'emploi dans les communes
voisines : charbonnages borains, manufacture de porcelaine de Baudour, rivages du canal
à Saint-Ghislain, ...
On y extraya également des terres pour la fabrication de produits réfractaires.
La première implantation industrielle fut l'installation d'un complexe chimique
à Tertre en 1932 : Carbochimique qui s'étend aussi sur le territoire de
Villerot.
Depuis 1977, Villerot fait partie de l'entité de Saint-Ghislain.
1801 | 1846 | 1910 | 1961 | 1976 |
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247 | 481 | 480 | 522 | 647 |